samedi 5 février 2011

Libération

Ce mot a un sens clair pour les esclaves et les prisonniers : les êtres humains enfermés dans une fonction ou exclus d'un business par leurs congénères. Les révolutionnaires du slip parlent même de libération sexuelle, une foutaise de mecs frustrés qui est en réalité une obligation sexuelle. La communication moderne utilise souvent un mot pour dire son contraire, voici deux autres exemples :
  • développement durable : un développement normal a une fin, le développement durable non ! il dure indéfiniment, comme la croissance éternelle, comme la bourse et le profit de la banque.
  • commerce équitable : grâce à vous les pauvres vivent au seuil de la dignité, mais ils n'arrivent jamais à le franchir ! faire durer éternellement l'approvisionnement en bonne nourriture biologique - la pauvreté les protégeant de Monsanto.
On entend aussi des accrétions comme "banque populaire" ou "mort digne" et des confessions émouvantes comme "je ne privatiserai jamais GDF". Autrefois on confessait les péchés après les avoir réalisés, maintenant on confesse avant, on affranchit les futures victimes en effleurant le sujet avec des mots sucrés, et sans réponse de leur part : on procède, comme les pédophiles modernes qui se cachent derrière le consentement de l'enfant ou mieux son initiative. On se rappelle des pétitions de la grande époque de la libération sexuelle de 68 signées par Kouchner ou Cohen-Bendit pour libérer ce genre de pédophiles patelins qui se laissent juste innocemment toucher la bite. Je me rappelle aussi de la controverse inspirée par ce procès d'une femme violée par son mari : la préméditation est assumée, et le violeur se cache derrière la loi qui est faite pour ça. Ils sont mariés non ?

Confesser avant de polluer dispense de palabrer avec les victimes, la messe est dite avant la mort et cela permet aux pratiquants de ces nouvelles religions de conserver leur conscience intacte sans négocier avec les survivants qui profitent toujours de leur situation pour quémander. Les violeurs se sentent bien avec leur conscience : la seule qui pourrait les retenir puisqu'ils ont déjà choisit le camp de la force et de la violence. J'ai envie de persifler que leur conscience est en parfait état, tout comme celles des religieux catholiques, juifs, musulmans, scientologues, franc-maçons, juges laïcs, Opus Dei, etc. : conscience propre, parfait état, jamais servi. Pourquoi cacher sa conscience derrière un règlement ? écrit souvent par des pseudo-mystiques à la solde de gourous chevillés dans des sales business où cohabitent contrat social et négoce de péché. Je trouve que ça manque de gonzesses chez ces mecs qui pourtant tous portent ... des robes.

Le consentement de la victime est une constante : les bourreaux ont toujours aimé les aveux, ça leur gâche moins leur plaisir, tout comme la justice des hommes qui préfère les aveux du méchant fût-il désigné coupable et innocent. Paradoxalement, cette libération obligation sexuelle se développe dans les sociétés violentes où les femmes ne jouissent pas en faisant l'amour : quand on a jamais joui on exprime le possible, le probable, le crédible. Les hommes souvent restent complices de ce mensonge par omission : au moins ils tirent un coup. Ce faisant ils entretiennent les femmes dans la frustration et le paient parfois cher au moment du divorce. La femme "libérée" - mais qui ne l'est pas, celle qui se fait sauter comme il faut sans en profiter - a parfois après l'amour un trou de mémoire, ça doit être ça l'orgasme.

Que dire de la jouissance montrée à la télévision par des hommes laborieux animés d'affreux rictus et dégueulant d'injures sur une femme soumise qui aime ça ? comment décoder ces minutes interminables où l'on voit un homme pisser dans un violon avec le regard vide du travailleur fatigué ? ce n'est pas commercial, cela ne répond pas à un marché, c'est de la propagande. La pornographie n'échappe pas au culte de l'argent, faisant l'apologie de la prostitution et du luxe. La frustration entretient la consommation de produits de substitution : quand on ne jouit pas par le cul, on a besoin de Rolex et de haute couture, de défonce et de grosse bagnole. On peut aussi se sacrifier dans l'humanitaire ou le social pour espérer enfin obtenir la satisfaction. Dans la possession comme dans le sacrifice, on exprime la frustration. Mais que dire à nos enfants de ces images dégradantes et omniprésentes qui polluent l'amour entre les sexes, et tentent de les enfermer dans un sale commerce ? Je ne souhaite pas que mes enfants vivent ça.

D'autres femmes refusent de partager leur vie avec un homme, ou choisissent de finir leur vie entre copines. Et en face des hommes deviennent pédés car ils en ont marre d'user le soleil, un homme au moins ça jouit. En cela, tous restent soumis à cette fausse libération sexuelle et s'enferment à l'extérieur. Ces femmes découvriront peut-être tardivement le plaisir avec un congénère encore vert, car il n'y a pas de limite d'âge pour en profiter - je pense au billet "vieil amour" de Pakita ( http://pakitaboudoir.canalblog.com/archives/2009/03/08/12865758.html ou http://www.pakita-boudoir.com/vieil-amour-3053698.html ). Le discours féministe qui revendique l'homosexualité comme pilier de la résistance à l'oppression de l'homme me déçoit profondément :
  • Il enferme les femmes qui ne jouissent pas dans l'homosexualité comme seule issue pour résister à l'ennemi. Alors que pour moi l'homosexualité est un échec, une impuissance à jouir de notre sexe, un gâchis de ressources naturelles - je ne juge pas je fais un constat écologique.
  • Il élude le fait que la plupart des hommes sont eux aussi esclaves de cette dictature sexuelle, et qu'ils n'en sont même pas heureux, même s'ils se vident les couilles tous les soirs sans joie pendant que madame pense à sa liste de courses pour le lendemain - je rigole encore du billet de Désirée ( http://baguenaudes.blogspot.com/2011/01/le-coucou.html ).
  • Il enferme également les femmes qui jouissent dans la condition suspecte d'esclave présumé, avec une pointe de jalousie méchante de la part de la lesbienne qui n'a jamais joui d'un homme.
Une femme qui aimerait le sexe devrait-elle s'abstenir pour prouver qu'elle est libérée du joug des hommes ? Cette confusion entre les théories du système et l'épanouissement est caractéristique de notre époque soumise aux apparences où l'individu est prisonnier de son image, esclave jusque dans la liberté.

PS:ancien billet réchauffé et arrangé de mon blog perso.

29 commentaires:

  1. Une femme qui aime le sexe et juste le sexe n'a plus besoin de sentiments. Je veux dire, elle peut très bien adopter le comportement de certains hommes qui coïtent juste pour avoir les burnes plus légères. C'est un peu triste, quoique. Mais pas coupable. Le tantrisme, les hiérogamies etc c'est un peu ça au fond même si on maquille avec des bondieuseries. L'autre n'est plus que le vecteur de mon plaisir, et puis voilà. Un outil.

    Je suis un peu tangente sur la question, parce que j'y ai pensé souvent et qu'une femme qui pratique sa sexualité quand elle en a envie, juste pour son plaisir, il me semble que ma foi, la chose est "normale". Et là, elle serait vraiment libérée.

    Mais au fond qu'est-ce que ça veut dire "libérée"?? N'est-ce pas une illusion, ou un effet d'optique?

    ^^

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  2. La liberté en général est relative, certaines personnes vivent comme des robots, et sont persuadées d'être libres, comme dans "The Matrix". D'autres trouveront dans l'isolement de la captivité la liberté d'être présent à soi-même.

    Je suis d'accord avec ta définition de "libre sexuellement" mais je ne trouve pas que c'est une illusion. Cela signifie ne pas se forcer, ne pas faire "par amour", ne pas non plus faire tout ce qui est possible. Faire simplement par envie, sans se mentir à soi-même, sans avoir besoin en échange de sentiments ou de faveurs impossibles. Le sexe permet de colmater la brèche des sentiments, de traverser les doutes, de partager du plaisir car partager uniquement les emmerdes, ça fatigue vite, même avec des bons sentiments :)

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  3. C'est l'histoire d'un homme qui rencontre une femme qui le comble sexuellement, qui est amicale et franche, spontanée et rieuse... et qui, pourtant s'en va voir ailleurs si l'amour n'y serait pas meilleur. et qui en préfère une qui baise beaucoup moins bien ;-) selon ses propres dires... m'est avis que les femmes qui aiment l'amour ne sont pas bien vue... quand je dis qui aiment l'amour, je veux dire, pour qui le corps a une âme !!!! Il a imaginé tout seul toutes les "demandes" qui pouvaient bien se cacher derrière. quelle misère ! et il prétend qu'avec la nouvelle partenaire, c'est beaucoup moins bien mais que ça ne peut que s'améliorer.... soit !!! qu'il aille se faire "mettre" ailleurs, mais je n'y comprend RIEN !!!
    Qu'en pensez-vous Monsieur PPm vous qui êtes de la gente masculine et qui semblez assez lucide sur ces question ? :-)))

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  4. Bonjour K, et bienvenue,

    Je pense qu'une femme qui connait le plaisir est moins soumise, elle aura du plaisir avec un autre homme, sans aucun doute.

    Un homme peut se sentir menacé par une telle femme libre, il se sent remplaçable, il peut même devoir partager, consciemment ou pas ... alors qu'une femme amoureuse sans plaisir ne risque pas d'aller voir ailleurs :) Quand aux hommes complexés par leur virilité, ils peuvent préférer la femme peu exigeante qu'ils ne risquent pas de décevoir. Au contraire, la femme sans plaisir trouve que c'est toujours bien, du moment que monsieur a fini son affaire :)

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  5. "C'est l'histoire d'un homme qui rencontre une femme qui le comble sexuellement"

    Le cul ça fait pas tout. La preuve. Le gars en question il en préfère une autre qui "baise moins bien" (on se croirait dans un casting de film X) mais qui aime peut-être mieux. Qui l'aime peut-être mieux, lui, le mec. Parce que bon les garçons ne sont pas tous des burnes sur pattes, il y en a aussi qui ont un coeur, suffit de voir le taulier ^^ Même si ledit taulier est comme tout le monde, c'est à dire imparfait.

    Enfin je dis ça pour causer, pas pour vexer la demoiselle :) Elle fait bien d'en parler avec des zanonymes, c'est plus facile.

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  6. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  7. pas la peine de juger sur un com !!! c'est ridicule ! que savez vous de l'amour ! et du sexe, et de la combinaison entre les deux... même moi je ne sais pas comment je l'ai aimé, lui même n'en sait rien !!! .....

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  8. Merci pour votre réponse PPm ! Je comprends mieux certaines choses ! je ne regrette pas mon com... un homme peut être complexé par sa virilité : c'est ce dont je n'ai pas assez pris conscience....

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  9. @ Dé : les voies du seigneur sont impénétrables, moi-même je ne sais pas pourquoi j'aime, et pourquoi ne j'aime pas, même si la théorie de l'imago (voir plus bas dans ma réponse à k.) m'a apporté beaucoup, le cœur a ses raisons que la raison ne connait pas :)
    Quant à être parfait, le pire défaut n'est-il pas de vouloir l'être ?

    @ k. : Dé ne juge pas, c'est pas son genre, elle apporte des arguments, et pis c'est ma copine. De même une personne qui se détourne de nous ne nous juge pas, l'attirance n'est pas une histoire de valeur ou de jugement, c'est une histoire d'envie, qui s'explique un peu par la théorie de l'imago de Harville Hendrix ( http://www.harvillehendrix.com/ ). En gros, on recherche une "image" de père, de mère, d'autant plus que nos parents ont été déficients, pour nous "refaire". C'est parfois flagrant, quand après plusieurs années de mariage on entend la phrase qui tue : "on dirait ta/ma mère" ou "on dirait ton/mon père". J'ai entendu cette phrase, et je l'ai dite aussi :)

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  10. @ k. : je viens de lire le commentaire que vous avez supprimé (le mail est sur un autre PC) et il était très bien, fallait le laisser plutôt que de vous énerver :)

    Votre explication est très plausible, tout comme les autres qui s'ajoutent probablement pour donner le résultat que l'on connait.

    Mais les autres sont comme il sont, nous n'avons aucun moyen de les changer à partir du moment où on recherche une relation qui n'est pas basée sur notre schéma éducatif maître/esclave.

    On aimerait bien changer les autres, leur ouvrir les yeux, les rendre heureux, mais l'enfer est pavé de bonnes intentions, on peut leur faire mal aussi. Si le message ne passe pas, c'est que l'autre n'est pas capable de l'entendre, pas assez fort, ou pas assez mûr, ou qu'il ne nous fait pas confiance, et ça, on y peut strictement rien :)

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  11. "on aimerait bien changer les autres" en proportion de notre incapacité à nous changer nous mêmes !... oui l'enfer est pavé de bonnes intentions.

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  12. Probablement, mais personne ne doit changer dans l'histoire, ni moi-même ni l'autre. Chacun doit rester soi-même.
    Je pense que la seule bonne raison de changer est de faire disparaître des souffrances.
    Tout changement qui s'inscrit dans un projet est à mon avis voué à l'échec, et puis cela m'arrange bien, je commence juste à me sentir bien dans ma peau ... alors je ne touche plus à rien :)

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  13. Madame K je n'ai fait que rebondir sur votre commentaire: relisez-vous. :) Et en aucun cas il n'y avait jugement de ma part. Ce que j'ai lu c'est que vous lamentiez parce que celui dont vous étiez amoureuse était parti avec une autre femme moins fortiche sous les draps que vous. Cela me parait un peu simple comme raison, non? Alors qu'offre t'elle de plus cette nana? Et là je fais écho à Pep, cet homme qui vous a abandonné que recherchait-il? Moins de sexe mais plus de quoi?

    C'est la bonne question à se poser non? Pour soi.

    Enfin je sais pas ça me parait logique. ^^

    Moi j'ai été cocue autrefois. J'ai fini par admettre que c'était parce qu'il n'y avait pas assez de sexe!! rire. Comme quoi hein.

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  14. Je n'ai parlé que du sexe à cause du sujet du jour. Mais il n'y avait pas que ça !!!! Il a aimé le sexe avec moi comme avec personne avant moi : c'est lui qui l'a dit, pas moi. Il aimait parler avec moi, il se sentait en confiance, j'ai été sa confidente, son amie (il me l'a dit aussi) Il appréciait mon esprit et nos conversations animées sur tout un tas de sujets. Et moi aussi j'ai aimé tout ça. Et les baisers, l'accord de nos souffles dans nos baisers... Il l'a senti aussi, en même temps que moi ! Pour moi quand il y a complicité sexuelle et amicale si ce n'est pas de l'amour ça y ressemble non ? Mais lui, ne l'a pas ressenti, il n'a pas pu relier ce qu'il vivait avec son rêve... un absolu de l'amour qu'il cherche encore, et qu'il cherchera en vain. Si la nouvelle femme réussit à lui faire comprendre que l'amour ça se construit dans la réalité, alors tant mieux pour lui ! Mais à mon sens ce qu'elle lui apporte c'est la nouveauté, l'exaltation, et l'illusion... Voilà...Ah ! et peut-être autre chose : la situation sociale de l'autre dame, plus valorisante... ça compte, ça compte.. et oui !... je crois comprendre un peu... car voyez-vous j'ai besoin de donner du sens pour ne pas devenir folle !!! parce que... quelques fois... y'a de quoi !!! mais avec tout ce que je crois comprendre tout compte fait, je suis bien aise d'être débarrassée de lui ;-)) comme quoi, ça aide de faire fonctionner son intellect et pas seulement ses émotions ! (bon j'ai fait long ! désolée. peu importe finalement ce que vous avez pu pensé de moi... mais comme vous revenez sur le sujet, j'ai quand même voulu préciser... et puis je n'ai pas perdu mon temps, ça me précise les choses dans ma tête aussi. Alors merci pour cet espace de libération : pour revenir au billet de PPm (pardon d'envahir !!!) bon bon je sors !!!

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  15. @PPm : je suis bien d'accord. changer pour se sentir mieux dans sa peau ! c'est tout ce qui compte n'est-ce pas ??? ... non pas changer pour l'autre, pour correspondre aux attentes de l'autre, mais pour devenir soi-même !!! ça OUI ! j'ai encore quelques trucs à bouger !!!

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  16. @k. : oui, dans l'imago il y a tous les "attributs" de l'attirance, y compris les critères animaux, un extrait du défi du couple de Harville Hendrix :

    "Certains biologistes sont d'avis qu'une logique toute biologique préside au comportement amoureux. Selon cette vision évolutive de l'amour, nous choisirions instinctivement des partenaires qui favorisent la survie de l'espèce. Les hommes préfèrent les femmes à la beauté classique — teint clair, regard brillant, chevelure lustrée, structure osseuse équilibrée, lèvres et pommettes roses — non pas à cause des canons de la mode, mais parce qu'il s'agit de signes de jeunesse et de robustesse, de preuves que la femme peut porter des enfants forts et en santé.
    Les femmes choisissent leurs partenaires pour des raisons biologiques qui diffèrent quelque peu. Étant donné que la jeunesse et la robustesse ne sont pas essentielles au rôle reproducteur de l'homme, les femmes préfèrent d'instinct des partenaires dont les qualités alpha sont accentuées, c'est-à-dire la capacité de dominer les autres mâles et de rapporter au foyer plus que leur part de gibier. On part ici de l'hypothèse selon laquelle la domination du mâle assure la survie du groupe familial davantage que la jeunesse et la beauté. Ainsi, un président directeur général de 55 ans — l'équivalent humain du gorille mâle argenté — attire autant les femmes qu'un jeune homme viril et séduisant, qui a moins de succès dans sa carrière."

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  17. Merci de vos visites et de vos traces de passages sur mes mots.
    Nos univers semblent très différents, mais je reviendrai lire avec plus d'attention pour voir, comprendre et connaitre ce qui dans la pensée nous sépare et nous rapproche.
    bon dimanche.

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  18. Bienvenue Les Héphémères, dont je me demande toujours pourquoi le H.
    J'accuse beaucoup, un peu comme Faf LaRage, car certains des accusés ne se rendent pas compte ou ne veulent pas voir. J'ai été aveugle aussi, et mes enfants paieront toute leur vie d'avoir des parents qui se sont trompé d'amour.

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  19. Sacré pp... toujours ces billets comme des boulets qui filent et frappent !
    Et donc, toujours pour moi ce dilemme, car sur le fond, bien sûr, comment ne pas être d'accord ? Mais il y a moult détails qui me titillent et avec lesquels je ne peux donner mon accord.
    Tout d'abord, je ne peux pas accorder crédit au fait que l'homosexualité serait un pis-aller, une voie de détour faute de mieux.
    J'ai trop côtoyé des homos pour accréditer cette thèse. bel et bien, j'ai connu énormément d'homosexuels libres de leur choix, équilibrés tant psychiquement que physiquement et qui semblaient (bien plus que les hétéros que je connaissais) plus que satisfaits de leurs relations sexuelles !
    Et ce n'est finalement pas un détail !

    Une autre chose qui me dérange, c'est de faire des femmes les victimes quasi systématiques des problèmes de cul.
    Ce qui était certainement vrai il y a pas si longtemps me semble aujourd'hui renversé !
    Je trouve qu'à l'inverse, les femmes sont despotiques, cruelles, et ne se servent des mecs que comme d'un god qui DOIT leur apporter le plaisir, sinon, exit, et place à un autre, voir un vrai god en plastique version xxl.
    Je ne parle pas de toutes les femmes bien sûr !! Il y a aussi toutes celles, qui bien qu'en couple ne correspondent pas à ce schéma réducteur que tu dépeins ! Des femmes qui aime et qui pourtant prennent plaisir ! Des femmes qui respectent, qui sont respectées et qui ne font pas la liste des courses pendant que monsieur s'affaire !
    Il y a trop d'exemples à citer et qui sont à l'opposé de ce que tu dénonces pour se permettre de porter son humeur sur ce simple billet.
    Par contre, là où je te rejoins, c'est sur les dégâts causés par les différentes églises, mais à l'inverse, je ne crois pas que plus de femmes dans ces milieux arrangerait quoi que ce soit.
    Non, vraiment, je crois que sur ce point, la femme n'a pas évolué dans le bon sens, et autant j'étais une fan de la chanson de Renaud du temps où il moquait la Miss Tatcher, autant cette chanson ne voudrait plus rien dire aujourd'hui. Juste pour exemple, cette soldate américaine et ses jeux sadiques avec les prisonniers irakiens !

    La libération, ce n'est pas juste un état qu'on établit et qu'on respecte. La libération, elle doit se faire aussi dans la tête de tout un chacun.

    Et puis encore une fois, suite à ta dernière réponse à Hépémères, je ne crois pas que les enfants sont prisonniers des erreurs de leurs parents.
    J'ai eu des parents fous amoureux l'un de l'autre toute leur vie, jusqu'au décès de mon père. ça ne m'a pas empêchée d'être sous le joug d'un mari tyrannique et cruel pendant 20 ans !!
    Ensuite, j'ai su m'échapper et trouver l'équilibre avec mon Loup....
    Rien n'est écrit... que ce qu'on décide d'écrire !

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  20. Merci Pakita de donner ton avis toujours tranché lui aussi :)
    L'homosexualité me dérange quand elle tente d'attirer de nouvelle recrues avec des arguments militants, car ces personnes pourraient aussi connaître autre chose en ne s'enfermant pas dans un ghetto. Qu'il existe des homosexuels heureux, et qui l'ont vraiment choisi, tant mieux, je l'espère pour eux :)
    Quant à la perception que j'ai du plaisir féminin, il est probablement biaisé, mais il me semble rarrissime autour de moi (dans la vraie vie ou sur les blog).
    Dans la banlieue parisienne d'où je viens, un couple sur deux divorce, et le cul est la raison première (c'est mon cas, et celui de mes potes).

    Bon courage pour demain, j'espère que ça va faire avancer le schmilblick. Bise.

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  21. Pffff... comme c'est lourd.
    Le poids de toute une civilisation sur les épaules et entre les cuisses !
    Je pense très modestement qu'il faut savoir surfer sur sa vie. Prendre la bonne vague et l'alter adéquat au bon moment, sans jamais vouloir l'annexer ou lui appartenir.
    L'aimer tout en le laissant libre et s'accorder la même liberté. Le cul, oui, c'est très important le cul. Et coucher avec d'autres pour le simple plaisir n'est pour moi pas une trahison de l'amour.
    Mais ça pour moi, c'est maintenant, arrivée à une certaine maturité (voire une maturité certaine). Il est certain que lorsqu'on est en phase de "reproduction", on attend d'un homme qu'il soit à vos côtés et uniquement à vos côtés.
    C'est l'avantage de l'âge. On n'est plus ensemble que pour le plaisir ! ;o)

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  22. Je suis d'accord avec ton analyse, mais j'aimerai avoir une vie amoureuse avant la retraite :) J'ai 45 ans, je suis probablement alourdi par les take-off ratés, et je transpose mon expérience personnelle au reste de la société. Peut-être aussi suis-je trop sentimental, je ne mets pas le sexe en premier plan et cela sélectionne les femmes qui ne fonctionnent pas. N'empêche, des femmes heureuses autour de moi, je n'en vois pas beaucoup ! Vivement la vieillesse :)

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  23. ah ah, je suis aussi alourdie par les take-off ratés. pffff....
    Comme tu dis, la libération sexuelle est de plus en plus souvent une "obligation sexuelle".
    Pour le volet sexe-amour abordé dans les notes, il me semble que beaucoup d'hommes ont un problème avec ça.
    Comme ils font soi-disant la différence sexe/amour, quand le sexe se passe bien il me semble qu'ils décident que ce n'est pas de l'amour.... il me semble qu'aux yeux de beaucoup d'entre eux, leur amoureuse ne doit pas être trop sexuelle, sensuelle,... Ca me désole. A très bientot.

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  24. Désolé de ne pas répondre plus tôt, gougueule ne me permet plus de poster avec firefox.
    A chaque fois je perds mon commentaire sans préavis, merci gougueule.
    Tu as parfaitement raison de dire "quand le sexe se passe bien il me semble qu'ils décident que ce n'est pas de l'amour". Les hommes ont peur des femmes qui arrivent à jouir, cela les dérange car ainsi la femme devient leur égale.
    Une femme sans orgasme est fiable, elle sera fidèle, et donnera une descendance de la bonne race pour transmettre le bon patrimoine et propager la bonne religion.
    Toutes les religions du monde réduisent la femme en esclavage pour ce motif de transmission, et le contrat social laïque ne vaut pas mieux que l'excision ou la persécution des salopes.

    Une société humaine devrait donner aux mamans un salaire pour pouvoir élever les enfants sans être soumises à un homme ou à un travail lequel n'est pas du tout compatible avec le maternage qui seul pourrait rendre l'humain plus humain. Et puis les femmes qui vivraient avec un homme le feraient vraiment par plaisir, ce serait bien, il y aurait moins de femmes dégoutées par les hommes et prisonnières de vies foireuses.

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  25. "Et coucher avec d'autres pour le simple plaisir n'est pour moi pas une trahison de l'amour.
    Mais ça pour moi, c'est maintenant, arrivée à une certaine maturité (voire une maturité certaine). Il est certain que lorsqu'on est en phase de "reproduction", on attend d'un homme qu'il soit à vos côtés et uniquement à vos côtés.
    C'est l'avantage de l'âge. On n'est plus ensemble que pour le plaisir ! "


    Je suis complètement d'accord avec Daphné. Parce que je me sens glisser dans ce mode moi aussi, avec l'âge. Est-ce que cela veut dire que la phase de reproduction étant achevée (notre "devoir" de reproductrice étant terminé ^^) nous sommes psychiquement "décoincée" d'un schéma ancestral, et que nous pouvons enfin nous accorder un peu de plaisir égoïste (chose que font naturellement les hommes il me semble)?

    Dites donc ça soulève un tas de lapin ça non?

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  26. J'aimerai que cela soulève lapine plutôt qu'un tas de lapins :) ces réflexions pleines de sens qui me démontrent que je ne suis pas assez vieux pour connaître enfin l'amour à deux me désespèrent.
    La manière dont notre société exploite les femmes ne leur laisse pas beaucoup d'autre solution que ce choix rationnel qui fait faire la chose trop vite par devoir ou par amour avant que l'envie ne soit là aussi grande. Et nous les hommes on veut y croire aussi - surtout que c'est pas souvent :)

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  27. Quant à la reproduction, mon fils a 10 ans et ma fille 6 ans. Je les vois seulement un week-end sur deux et je pense à eux très souvent en faisant du jardin, du bricolage, ou des balades solitaires. Avec leur mère ils font d'autres choses très différentes car elle ne fait rien de ses mains (elle préfère acheter) mais la complémentarité est fortement déséquilibrée.

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  28. Tiens, vas lire c'est drôle et ça fait plaisir ^^

    http://au-bout-de-la-route.blogspot.com/2012/01/le-refus-de-la-fellation-aka-be-good.html

    bisous mon grand

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